Au moment du débat à l'Assemblée sur la loi destinée à inscrire la déchéance de la nationalité dans la Constitution, en 2016, Emmanuel Macron, alors ministre, et François Fillon, député de Paris, sont tous les deux sur les bancs de l'hémicycle, opposés à la réforme proposée par François Hollande. Ce n'est alors pas la première fois que les deux hommes tombent d'accord, après avoir partagé les mêmes analyses sur les 35 heures et sur l'ISF. François Fillon lui écrit: «Une nouvelle fois, vous venez sur mes positions. Jusqu'où irez-vous?» Le ministre de l'Économie lui répond:
«Monsieur le Premier ministre, cher François,
En fait j'y suis déjà sans doute. Je poursuivrai sur ce chemin car c'est le seul que je connais. Voyons-nous. Bien à vous. Emmanuel Macron».