La modernisation des systèmes d'information de l'Etat passe notamment par le développement des usages et technologies innovantes et créatrices de valeur pour les utilisateurs, et par la maîtrise des coûts, ce qui implique en particulier de développer la réutilisation et la mutualisation, et d’ajuster au mieux les dépenses d’acquisition. L'approche de l'Etat privilégie l’efficacité globale, en dehors de tout dogmatisme, pour lui permettre de choisir entre les différentes solutions, libres, éditeurs ou mixtes. C’est l’objet de la circulaire du 19 septembre 2012, signée par le Premier ministre, qui recommande les voies du bon usage du logiciel libre dans l’Administration.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Alors que Barcelone et Montréal engagent de vastes plans de migration vers le logiciel libre, les collectivités françaises et l’administration d’État sont-elles toujours aussi férues d’open-source ? Il semble en effet, selon les acteurs du secteur, que le logiciel libre n’a jamais autant suscité d’intérêt dans les territoires, les ministères et les autres structures publiques, qu’en cette...